Reports Concerts

Live Report complet du LIONS METAL Festival du 13 mai 2017

Live Report complet du LIONS METAL Festival du 13 mai 2017 au Trait d’Union à Montagny (69).
Un Live Report https://www.facebook.com/fmrlivepictures.fr/
Webzine : http://www.feedbackmusik.net/

Qui aurait parié sur le total succès de cette première édition du Lions Metal Festival organisé par Mick Caesare, leader de No Return ?
Pas grand monde j’imagine dans les milieux de l’orga au vu des jalousies que suscitent souvent les nouvelles initiatives, surtout quand elles ont vraiment de la gueule comme ce fest de qualité à l’organisation hyper carrée.

Résultat, une superbe affiche avec 11 groupes d’une qualité indéniable et toute une équipe de potes et de bénévoles qui ont su entourer Mick comme de vrais professionnels.

Sans être une foule en délire, le public s’est déplacé pour faire honneur à la salle Le Trait d’Union où le festival avait été déplacé en prévision de la météo merdique du week end qui aurait risqué de transformer un open air en un bain de boue géant et ainsi gâcher la fête.

Ainsi les exposants ont pu étaler leur matos tranquillement à l’abri de tout dommage. Nous autres photographes et chroniqueurs avions un carré VIP que nous partagions avec les artistes, c’était le pied quoi !! Nous avons été reçus comme des princes par Mick et son équipe et en prime avec le sourire.

Que demander de mieux ? De la musique ? Et bien je vous propose de passer dans la salle d’à côté réservée à cet effet où 11 formations vont défiler tout au long de la journée pour notre plus grand plaisir à tous.
Une salle quasi neuve et toute récente, parfaitement taillée pour les concerts ou autres spectacles avec de belles baies vitrées au cas où tu n’ais pas un rond et que tu puisses assister aux spectacles de l’extérieur…

Quoi qu’il en soit, ce sont les lyonnais de Bel O Kan qui vont avoir le privilège d’ouvrir cette journée placée sous le signe des watts avec la belle Carole au chant et sa chevelure flamboyante.
Avec leur heavy metal de type plutôt mélodique, les Bel O Kan œuvrent dans un registre plutôt calme afin que l’oreille s’habitue lentement aux déferlantes sonores qui vont arriver derrière.
C’est un groupe musicalement très complet où l’on peut écouter des mélodies plus à la portée de tous les publics. Le très bon jeu de scène de Carole apporte beaucoup à cette formation. Elle occupe parfaitement l’espace, elle a toujours le sourire, elle n’hésite pas à faire le show avec ses musiciens et en prime le courant passe direct avec le public qu’elle se met sans problème dans la poche.
C’est donc bien emballé pour Bel O Kan qui fait un sans faute et plie un set tout à fait correct en guise de coup d’envoi de ce festival.
Retrouvez l’activité de ce sympathique combo lyonnais via leur page facebook dont je vous laisse le lien ci-dessous.
https://www.facebook.com/belokanmetal/

Nous allons maintenant commencer à grimper petit à petit dans les tours avec l’arrivée sur scène des lorrains de Deficiency qui nous viennent tout droit de Forbach et qui ne sont pas venus au Lions Metal Festival pour étendre le linge.
Leur thrash metal tendance mélodique possède des accents musicaux plutôt féroces. C’est une formation déjà bien expérimentée et totalement à l’aise avec la scène.
C’est sur qu’avec déjà 3 albums au compteur dont le petit dernier « The Dawn of Consciousness » sorti en 2017, les lorrains ne sont plus en rodage depuis longtemps.
Sans être encore à ranger au rang des grosses cylindrées, je peux vous assurer qu’ils en ont sous la semelle et que les planches ont chauffé dures. Pour résumer, le public n’a pas fait le voyage pour rien.
Non seulement ils affichent un excellent niveau et une parfaite cohésion sur scène, mais en plus ils nous balancent le gros son des familles car ils ne sont pas en rupture de watts tout en conservant des parties mélodiques particulièrement riches et intéressantes.
Au final, c’est à un combo tout à fait féroce et efficace auquel nous avons affaire. Le gros son Thrash est bien là, ça envoie grave du bois et les 4 lorrains ne se privent pas de faire le show en investissant toute la scène pour un set de gros niveau.
Vous pouvez retrouvez Deficiency et toute leur actualité via leur page officielle dont le lien se trouve ci-dessous.
http://deficiency.fr/

 

A peine le temps de respirer et nous retrouvons sur scène un groupe important qui va faire un peu le break au sein de cette journée aux échos sonores rudes et implacables.
Il s’agit des lyonnais de Lodz que Mick a eu l’excellente idée de faire venir au Lions Metal Festival.
Lodz est un groupe complètement atypique avec une patte sonore à la fois dark et glaciale reconnaissable entre toute.
Bien que se revendiquant avant tout comme une formation post metal, Lodz en toute intelligence est une sorte de courant tellurique qui a su assembler avec intelligence les effluves de rock progressif et de black metal le plus ambiant qui puisse exister sans oublier au passage la touche d’alternatif qui fait tout basculer et rend la musique du combo lyonnais totalement hypnotique.
Les intro sont totalement incisives et rageuses à souhait tandis que l’accalmie émerge d’un coup sur des tempos plus lents bâtis avec de grosses nappes sonores que des trilles en turnaround envoient valser comme un manège infernal tel un mouvement perpétuel.
C’est de toute beauté et Lodz n’a même pas besoin de jouer de son charisme naturel pour nous aspirer dans sa nébuleuse.
Le contraste de la voix hurlée devenue soudain si calme lorsqu’elle traverse les breaks ambiants, est totalement saisissant. L’ambiance demeure sombre et les guitares tranchent dans le vif cette forme de langueur qui peu à peu nous envahit à l’écoute de cette musique magique qui nous absorbe.
Lodz sera bientôt de retour sur la scène lyonnaise puisque le 22 juin ils ouvriront Solstafir au CCO, un évènement organisé par nos amies de Sounds Like Hell Productions.
N’oubliez pas d’être présents, ça risque d’être de nouveau magique…
En attendant retrouvez Lodz et toute leur actualité via leur page facebook dont vous trouverez le lien ci-dessous.
https://www.facebook.com/lodztheband/

Attention, désormais nous ne sommes plus du tout dans le même registre et le volume va monter de plusieurs crans, ainsi que les BPM à la batterie.
Les lyonnais de The Oath débarquent sur la scène du Trait d’Union et je ne vais pas vous faire de dessin, vous l’aurez deviné, ça va faire mal !!
Une formation de 18 d’âge ne peut être qu’expérimentée. C’est le cas des lyonnais de The Oath qui avec leurs 4 albums dans leur musette affichent déjà un solide CV.
Même si « Conséquences », leur dernier album en date remonte à 2015, les membres de la formation n’en demeurent pas moins des bêtes de scène et c’est un véritable tour de force auquel nous allons assister à Montagny.
Leur black death rythmé à une cadence sportive trouve son équilibre entre des riffs sauvages et des parties mélodiques totalement contrastées.
Ainsi, au travers de titres qui offrent sur le fond un tableau assez agressif, il y a en fait beaucoup de musicalité ce qui donne au final un set très nuancé ou ressort toute la complexité de leur musique.
The Oath une fois de plus confirme. Une présence scénique énorme orchestrée par la voix death et obscure du chanteur. Un combo hyper cohérent avec un répertoire solide qui tabasse à mort.
Au bout du compte, les lyonnais de The Oath n’ont plus grand-chose à prouver, nous attendons juste un nouvel album toujours en mode surpuissant.
Afin de ne pas les perdre de vue, vous trouverez ci-dessous le lien de leur page facebook afin de suivre leur actualité.
https://www.facebook.com/theoathmetal/

C’est au tour des alsaciens de Mercyless de prendre la barre du navire. Mercyless est très certainement l’une des plus anciennes formations à jouer au Lions Metal Festival 2017.
Franchement, 30 années d’existence ça le fait, même si le groupe a marqué une pause dans sa carrière.
Mercyless c’est tout de même 6 albums studio agrémentés de live, d’Ep, de compil, de démos et de split, par conséquent on peut donc considérer qu’au final ça fait du volume tout ça.
Mercyless est un groupe que j’aime beaucoup et que j’ai eu la chance de chroniquer par le passé. La dernière fois que cela s’est passé c’était au Ragnard Rock Festival en 2015.
Là aussi ils avaient fait une grosse prestation, mais à parler franchement c’était que dalle à coté du set qu’ils nous ont envoyé ce soir.
J’ai retrouvé un Mercyless sauvage et très roots avec un death à l’ancienne aux accents sombres et redoutables.
Les années ont beau défiler, le combo alsacien est toujours aussi efficace si ce n’est meilleur. Sans les qualifier de vendanges tardives on peut dire que Mercyless c’est comme le bon pinard ça vieilli super bien.
Non seulement ils sont des références au sein du death metal français, mais en plus ils ont su garder la même trajectoire musicale au fil des années. Seul le son est devenu plus épais, plus rude au grand bonheur du public qui se laisse embarquer par leur musique à la fois violente et mélodique qui reste très accrocheuse.
Leur split sorti en 2017 va jouer nettement en leur faveur apportant de l’eau au moulin avec de nouveaux titres.
Une fois de plus Mercyless fait un sans faute, tant et si bien que le public va désormais réclamer à chaque fois du nouveau. Nous n’en avons pas fini avec le death metal alsacien sur qui un vent nouveau semble désormais souffler.
Vous trouverez en lien ci-dessous leur page facebook afin de continuer de suivre leur actualité.
https://www.facebook.com/mercylesscult/

Encore un gros morceau qui s’annonce à l’horizon puisque Now Or Never entre en scène avec son excellent heavy rock metal des années 80 remanié dans un tissu sonore beaucoup plus actuel.
Ici, on fait dans la voix et dans le son, en témoignent les jolis effets de style balancés par le guitariste.
Jo Amore possède vraiment le timbre idéal de voix pour le vieux hard et le heavy metal. Pas besoin de chant à plusieurs octaves avec des envolées intempestives. La voix de Jo est suffisamment efficace pour embarquer le public qui semble galvanisé par ce véritable show d’une redoutable efficacité.
Même si l’on reste dans le registre du bon vieux heavy rock qui balance comme ce n’est pas possible, l’ensemble donne un résultat très groovy avec des titres totalement rythmés.
Les ballades ne sont pas au programme et les morceaux plutôt speed s’enchainent les uns après les autres avec un dynamisme à faire pâlir les plus jeunes de la scène métal.
Franchement c’est du lourd, ça cramponne à la route et le bolide Now Or Never démontre en toute simplicité que nous en sommes en présence de vrais pros qui en ont grave sous la semelle.
Ce fut un set sacrément envoyé, certainement l’un des meilleurs de la journée. Comme quoi l’expérience conjuguée au talent, il n’y a rien de tel.
Je vous laisse en compagnie de leur site officiel en lien ci-dessous, où vous pourrez découvrir tous ce que vous souhaiter savoir sur eux
https://www.onlynowornever.com/

A mi chemin entre le black et le death, les drômois de Necrowretch entrent en piste. Pour les oreilles sensibles, leur tout dernier opus « Satanic Slavery » n’est pas un cadeau.
Voici maintenant presque 10 ans que ce combo est sur la brèche et déroule leur Putrid Death Metal comme ils se plaisent à appeler leur musique.
Toutefois, Necrowretch c’est du costaud et ils sont loins d’arriver les mains vides. Avec 3 albums au compteur plus des compil, des Ep et des démos à tout va, le groupe possède déjà un bon nombre de munitions pour la scène. D’ailleurs ils ne vont pas hésiter à taper dans les caisses sans oublier de nous bombarder de titres extraits de « Satanic Slavery ».
Le public n’aura pas fait le voyage pour rien car nous allons en prendre plein la tronche.
Dans une ambiance très black et malsaine à souhait, le chant est totalement aboyé et craché à la fois. Les tempos sont rapides dans un style très raw beaucoup plus black que death. Le jeu de scène est excellent et Necrowretch renvoi un côté très rituellique dans une atmosphère ténébreuse et borderline.
La composition du groupe y est pour beaucoup. En effet, pas de basse, seulement 2 guitares et une batterie pour envoyer la sauce. Les sons sont tranchants à souhait et le chant complètement vindicatif, ce qui a pour effet de faire lentement glisser le public vers les égouts, jusqu’en enfer. Personne n’en reviendra, même pas moi…
C’était un set complètement dingue et expédié sans bavure, un véritable show version terre brulée, je pense d’ailleurs que je ne suis pas le seul à avoir été bluffé par leur prestation.
Vous pouvez retrouver Necrowretch via leur site officiel dont je vous laisse le lien ci-dessous.
http://necrowretch.net/

Le Lions Metal Festival n’aurait pas été parfait s’il n’y avait pas eu au programme No Return avec Mick l’excellent frontman de la formation et l’organisateur du Lions Metal Festival.
Il est devenu difficile de présenter No Return tant ce groupe s’est taillé une réputation d’acier en 28 ans d’existence. Hé oui, 28 ans !! Cela fait quand même une paye et même si du line up d’origine il ne reste qu’Alain à la guitare, tous ces gaillards plus expérimentés les uns que les autres n’ont désormais plus grand-chose à prouver. A ce niveau là, ils n’ont qu’a sortir les instruments, se brancher et ça déroule tout seul.
La machine de guerre No Return est également armée de 9 albums, c’est vous dire s’il y a du potentiel. Le dernier en date remonte à 2015. Il s’agit de l’excellent «Fearless Walk to Rise » que j’avais eu l’honneur et le plaisir de chroniquer avant sa sortie officielle lorsque j’étais chez Pavillon 666.
Ce soir j’aime autant vous dire que Mick et ses comparses sont remontés comme des breloques et que ça va défourailler sec sur la scène du Trait d’Union.
De plus, il est tout de même important de préciser qu’en plus du Lions Metal festival, Mick joue carrément à domicile, plus que ça et il joue carrément chez lui ce qui ne présenterait d’ailleurs aucun intérêt pour le show.
Direct ils font une grosse entame de set bien décidés à littéralement foutre le feu dans la salle. Par équité et modestie, ils ont calé leur set en huitième position histoire de ne pas jouer les stars et faire la grosse affiche. Chez No Return, la frime ce n’est pas le genre de la maison.
Ce qui est plutôt leur genre, c’est d’envoyer leur monumental death thrash et je peux vous dire que nous avons été servis. Comme à leur habitude ils n’ont pas fait dans la délicatesse et nous en avons pris plein la poire pour notre plus grand plaisir.
Animés d’une énergie incroyable et communicative, ils ont plié un set soutenu et hors norme dans une super ambiance. Ils n’ont pas seulement envoyé des watts, mais aussi plein d’ondes positives où Mick n’a pas manqué de remercier tous les bénévoles, les groupes présents, ainsi que le maire de Montagny qui ont été les acteurs de cette première édition réussie du Lions Metal Festival.
Bien entendu, je vous invite à continuer de suivre les aventures de nos thrashers de No Return à travers leur page officielle facebook dont je vous laisse le lien ci-dessous.
https://www.facebook.com/No.Return.Thrash/

Le neuvième acte de cette journée est un moment que j’attendais avec impatience car c’est un pur bonheur qui s’écrit en 3 mots : All For Nothing
J’ai toujours un peu de mal à être objectif lorsque je parle de cette grosse cylindrée du hardcore européen tant j’ai d’affection pour ce groupe et surtout envers Cindy leur frontwoman que je connais depuis de nombreuses années.
Je ne remercierai jamais assez Mick de les avoir fait venir. Chaque show, chaque set des enfants de Rotterdam est un véritable bol d’oxygène pour moi comme pour nous tous.
All For Nothing tout comme leurs compatriotes de No Turning Back dont nous fêtions les 20 ans cette année, véhiculent le véritable esprit du hardcore pur et dur dans un style particulièrement roots en mode Walls Of Jericho version européenne.
Le message que Cindy envoie au public est un message fort, basé sur la tolérance, la non violence, le respect et la fraternité. Cindy n’est peut-être pas All For Nothing à elle seule, mais elle en est la messagère charismatique avec des paroles qui sonnent vraies et des mots percutants qui viennent droit du cœur.
Tous les membres d’All For Nothing sont exceptionnels mais Cindy surpasse tout grâce à son éternelle gentillesse et son empathie.
Par contre, si en coulisse ces jeunes hollandais sont des crèmes, sur scène ils sont littéralement déchaînés et même si au fond c’est le cœur qui parle, j’aime autant vous dire que question prestation, ils ne font pas dans l’amateurisme. Pour vous la faire courte, c’est vraiment du costaud
Dans le chant de Cindy il ya de la rage, de l’espoir et de la souffrance. Elle bondit de partout à la fois sur scène galvanisant le public en même temps que ses musiciens.
La puissance du set est complètement surréaliste et dans cet ouragan d’énergie une sorte de transe gagne soudain toute la salle où le public tremble touché par une sorte de grâce, comme sanctifié.
Cindy en profitera pour sauter dans le pit photo pour aller au contact de son public qu’elle aime tant. La communion est parfaite, All For Nothing avaient plus que leur place dans ce festival « metal » où pour certains leur présence eu semblé être en décalage mais il n’en fut rien, les jeunes coreux de Rotterdam s’adaptent à tous les terrains.
Si en français All For Nothing signifie « Tout ça pour rien », une fois de plus ce ne fut pas le cas. Ils ont défendu avec force et talent leur tout dernier opus « Minds Awake/Hearts Alive » et on conquit de nouveaux cœurs et de nouveaux fans.
N’oubliez pas de suivre leur actualité via leur page officielle facebook dont vous trouverez le lien ci-dessous.
https://www.facebook.com/allfornothinghc/

Le dixième round de cette journée va s’opérer en compagnie des vieux routards de Darkane et leur thrash death légendaire du côté de l’Europe du nord.
Six albums en presque 20 ans de carrière, on pourrait dire que ces solides gaillards n’ont pas chômé et pourtant rien n’a vu le jour depuis 2013, ce qui commence à creuser un peu l’écart.
Toutefois, Darkane n’est pas venu pour étendre le linge et nous allons vite être mis au parfum.
Avec des rythmes qui déboitent, Darkane enchaine les titres à la vitesse de l’éclair sans pourtant délaisser ce côté mélodique et technique qui fait la singularité de leurs compositions.
Ils jonglent sans cesse entre puissance sonore et riffs agressifs qui attaquent. Pourtant Darkane sombre vite dans ce côté redondant où bien des titres même s’ils sont tout à fait excellents, se ressemblent un peu tous.
Toutefois, Darkane confirme une fois de plus et sait s’affirmer comme le très bon groupe qu’il est. Le public a aimé, moi aussi même si au fond je ressens une certaine lassitude qui n’engage que moi.
J’attends de Darkane quelque chose de plus neuf, un poil étonnant car je reste persuadé que les suédois peuvent nous pondre un nouvel opus qui pourrait bien nous prendre à contrepied.
Darkane reste toutefois un groupe énorme qui en a sous la semelle auquel il manque juste un nouvel album pour relancer à fond la machine.
Je vous laisse ci-dessous le lien de leur site officiel qui vous permettra de les suivre et d’en apprendre plus sur eux.
http://www.darkane.com/

C’est la dernière étape de ce Lions Metal Festival qui va se jouer maintenant avec les thrashers d’Onslaught qui nous viennent tout droit de la perfide Albion et plus précisément de Bristol.
Ce soir pas de brexit !! Il est quasi 1 heure du matin et les lampes des amplis sont chauffées à blanc.
En 35 ans de carrière avec une douzaine d’années de pause, on peut dire que ce groupe possède un parcours plutôt atypique. Ils n’ont que 6 albums studio au compteur ponctués de tas de démos et d’Ep avec quelques live et compil ça et là.
Par contre leur musique c’est ce que l’on peut appeler du solide et l’on sent tout de suite au son rugissant de leur thrash metal très roots que nos vétérans « so british » ont puisé toutes leurs racines musicales dans le hardcore, un tissu sonore qu’ils ont largement pratiqué à leurs débuts.
Toutefois nos 5 gaillards toujours dans le vent n’ont pas ménagé leur peine et ont littéralement envoyé la sono à travers champs. Ils ont fait plaisir au public et se sont également fait plaisir.
Ils ont balancé un set réellement énorme en mode natural born killers avec des rythmes infernaux et des riffs de gratte particulièrement tranchants et incisifs.
Sur scène, Onslaught reste une véritable machine de guerre devant laquelle rien ne résiste. C’est cash et violent comme un direct du droit et puis gardons à l’esprit que ce n’est pas aux vieux singes que l’ont apprend à faire la grimace. En bref, ce fut une totale réussite.
Je vous renvois à l’aide du lien que vous trouverez ci-dessous, au site officiel d’Onslaught afin de pouvoir suivre leur actualité.
https://www.powerfromhell.com/

Un immense merci à tous les groupes présents lors de ce festival, ainsi qu’à Mick et à toute son équipe de bénévoles pour cet accueil hors norme et toute cette organisation béton. Le Lions Metal festival n’en est qu’à sa toute première édition et je pense sincèrement qu’il va faire parler de lui.
Pour ce premier coup de maître parfaitement réussi, nous n’en sommes encore que dans les balbutiements. Attendez donc de voir dans les années à venir, je suis près à parier que cet événement prendra l’ampleur qu’il mérite.
Je vous dis donc à l’année prochaine pour la seconde édition du Lions Metal Festival.

#Belokan#Deficiency#Lodz#TheOath#Mercyless#NowOrNever#Necrowretch#NoReturn#AllForNothing#Darkane#Onslaught#MetalBands#ThrashMetal#DeathMetal#ThrashDeathMetal#MelodicDeathMetal#MelodicThrashMetal#PostMetal#HeavyRock#ModernHeavyRock#HeavyMetal#MelodicHeavyMetal#PutridDeathMetal#BlackMetal#BlackDeathMetal#Hardcore#Festival#MusicFestival#Montagny#Lyon #FmrLivePictures #FeedbackWebzine #FeedbackMusic