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Live Report du concert de Nervosa, Burning Witches, Warfect et Systemhouse 33 le vendredi 18 mars 2022 au Rock’n Eat à Lyon

Live Report du concert de Nervosa, Burning Witches, Warfect et Systemhouse 33 le vendredi 18 mars 2022 au Rock’n Eat à Lyon.

Un Plateau signé Napalm Events

Promotion : Sounds Like Hell Productions

Evénement : https://www.facebook.com/events/968047300597082

Je débarque ce soir dans un Rock’n Eat qui sent déjà la poudre, pour la simple et bonne raison que je me suis totalement fié niveau running order à l’évènement en ligne. Comme les hostilités devaient démarrer à 20 heures et bien à l’heure dite j’étais là pour apprendre que cela avait commencé bien plus tôt et que le groupe indien de Systemhouse 33 avait déjà achevé son set depuis un petit moment. Génial, à l’heure de la soit disant “fameuse communication” à tout va, tu n’es au courant de rien. Comme je n’ai pas pour habitude d’arriver deux plombes avant un concert histoire de tailler le bout de gras et de se tartiner par la même occasion et bien je passe à travers les surprises du jour.

Qu’à cela ne tienne, le lourd reste à venir et je vais essayer de me concentrer au mieux sur les groupes qui arrivent car je sens poindre la sauvagerie des « enfants » du fameux « monde nouveau » qui vont encore s’arracher les yeux, les oreilles, les tifs et les chailles pour accéder au plus près des nanas de Burning Witches et de Nervosa. A cet effet, j’ai amèrement regretté que nous ne fumes pas en Angleterre car j’aurai pris des paris et j’aurai bien entendu gagné, ce fut un véritable Vietnam et encore je trouve le qualificatif léger. Dommage que l’on ne puisse pas emmener un arsenal militaire dans ce type de concert juste pour se faire deux centimètres de place histoire de pouvoir prendre quelques photos à peu près correctes. Bref, on ne va pas épiloguer sur un sujet insoluble dans l’eau, la bière ou encore dans l’acide sulfurique, les photos merdiques que vous pourrez « admirer » parleront d’elles mêmes.

Par correction pour le groupe Systemhouse33 que j’ai malheureusement manqué bien indépendamment de ma volonté, je vous laisse ci-dessous les liens de leurs pages officielles qui vous permettront de les découvrir et de suivre leur actualité musicale.

Facebook : https://www.facebook.com/systemhouse33

Site Officiel : https://systemhouse33.com/videos/

J’entame donc ce plateau en plein vol avec les suédois de Warfect, un trio énergique qui joue un thrash metal d’un genre plutôt sauvage, j’irai même jusqu’à dire un thrash aux tendances extrêmes. Il me semble que ces gaillards ont puisé beaucoup de leur inspiration au cœur de tout ce qui « core », « grind » ou « death », voire « hard » également sans oublier toutes les bases du heavy metal.

Comme vous l’aurez compris, c’est du brutal et ça fonctionne plutôt bien. Pas de frime, rien de rébarbatif, tout est absolument bon dans leur set avec des titres rapides au timbre agressif. Pas le temps de se poser des questions, les suédois envoient la sauce comme une machine gun avec une simplicité déconcertante et des morceaux qui bastonnent. Ces sympathiques gaillards ont tout de suite lié un excellent lien avec le public qui de son côté a pris des watts plein la poire. Leur thrash metal est décidément redoutable et leur trio est parfaitement cohérent car je le dis toujours, le trio est une forme de line up particulièrement difficile à gérer car on n’a pas le droit à l’erreur, il n’y a pas de second couteau pour rattraper le coup.

Quoi qu’il en soit, sur ce coup les suédois nous régalent et malgré leur légère irrégularité dans leur productivité musicale, ils sont toujours présents et possèdent un répertoire solide qui permet de mener des sets en béton armé comme celui de ce soir. C’est vrai que depuis 2008, ils ne nous ont sorti que quatre albums sans compter leur EP, mais la qualité et le punch sont bien présents sur scène et au fond c’est tout ce qui compte.

Je vous propose de retrouver toute leur actualité musicale via les liens officiels que je vous laisse ci-dessous.

Facebook : https://www.facebook.com/Warfect

Lien Youtube : https://www.youtube.com/warfect

Cette fois-ci attention car la chaleur va grimper de plusieurs crans dans la salle du Rock’n Eat avec l’arrivée sur scène des cinq belles nanas de Burning Witches. Dans le metal, j’aime beaucoup la personnalité singulière des filles car ça n’a rien n’à voir avec les bonhommes qui souvent se ressemblent un peu tous. Les filles ont justement ce truc de soigner leurs apparences en choisissant des tenues de scène bien pensées et souvent superbes tout en se démarquant par leurs personnalités. C’est le cas des suissesses qui sont absolument magnifiques et toutes complètement différentes. Pas une seule ne ressemble à l’autre. Notre ami Alain Souchon en aurait bavé de plaisir, lui qui veut absolument du cuir, là il aurait été servi.

Ce quintet de jeunes femmes qui font preuve d’un réel charisme sont aussi des musiciennes de talent et de haut niveau. Ce soir elle venait défendre leur dernier et excellent album « The Witch of the North » sorti en 2021. La seule chose qui était dommage, c’est que la scène du Rock’n Eat n’est pas ce que l’on peut appeler un grand plateau, ce qui les a fortement handicapées dans leur show en leur laissant peu de place pour bouger. Par contre la grosse énergie était bien là et on peut dire sans mentir qu’elles ont carrément foutu le feu à la salle. On sent tout de suite les nanas qui ont l’expérience de la scène car niveau ambiance c’est un véritable incendie.

Laura Guldemond qui est arrivée dans le groupe en 2019 pour remplacer Seraina Telli au chant m’a littéralement bluffé. Non seulement j’ai apprécié la puissance et les modulations de sa voix qui est vraiment magnifique, mais surtout tout au long du set, elle arbore en permanence un superbe sourire et on la sent heureuse d’être sur scène. Cette fille dégage une véritable énergie positive qui te fait l’effet d’un coup de pied au cul et t’oblige malgré toi à rentrer dans son jeu. De plus Laura joue parfaitement le jeu en se rapprochant, tendant le bras en te balançant en pleine poire son sourire éclatant quand tu es photographe, c’est une véritable séductrice et une show girl à 200% et je trouve ça génial.

La petite dernière arrivée dans la formation c’est Larissa à la guitare qui remplace Sonia Nusselder qui est partie jouer dans Cobra Spell. Larissa est une vraie technicienne et elle en jette croyez moi, que ce soit niveau guitare comme dans sa tenue de scène. Très franchement je suis cisaillé quand je sais le nombre de groupes de filles qui font du metal ou autre type de rock et que l’on voit très peu sur scène parce qu’on ne les fait pas jouer. Bien des groupes féminins sont qualitativement supérieurs à des groupes masculins et je me demande quel type d’incantation il faudrait faire pour les voir jouer sur scène. Programmez nous des groupes de filles bon sang, il y a du talent à revendre chez les féminines, tout comme les exceptionnelles et séduisantes Burning Witches qui nous ont fait l’enfer ce soir au Rock’n Eat. C’était de la bombe ! Merci les files !

Je vous propose de retrouver toute l’actualité musicale des helvètes de Burning Witches via leurs liens officiels que je vous laisse ci-dessous.

Facebook : https://www.facebook.com/burningwitches666

Lien Youtube : https://www.youtube.com/channel/UCuba8pbIQpqiM58ULyQczzw/videos

L’heure à sonnée pour le second set féminin de la soirée avec les filles de Nervosa qui font une tournée commune avec les Burning Witches, d’où leur énorme tour bus avec leurs logos respectifs inscrit dessus.

Cette fois-ci les Nervosa ne sont plus à 100% brésiliennes. Ceci appartient désormais au passé car avec le départ de Fernanda il a fallu recruter une chanteuse et une bassiste. Le chant se fera par la belle et rugissante galicienne Rocío Vázquez aka Diva Satanica qui du coup apportera une pointe de celtitude au sein du groupe par la même occasion. A la basse, c’est la virtuose du genre qui sera recrutée, j’ai nommé l’incontournable italienne, Mia Wallace. Le line up changera également au niveau de la batterie avec derrière les futs la jeune grecque Eleni Nota qui remplace Luana Dametto partie en 2020. Voici donc un line up bien remanié mais qui en aucun cas n’a perdu sa puissance de feu.

Comme je vous le disais à l’instant, Nervosa est passé de l’appui feu d’une artillerie des plus solides à celle d’un cuirassé faisant feu de toutes ses batteries, c’est vous dire si le son est monté d’un coup de plusieurs crans. En séparant le chant de la basse le groupe a vraiment gagné en puissance. Pourtant, Dieu sait si j’aimais énormément Fernanda qui avait un charisme d’enfer et qui en plus était une jeune femme hyper agréable et sympathique. Toutefois, c’est incomparable car Mia ne se consacre qu’à l’instrument lui-même et l’on obtient un résultat largement supérieur. De plus, ce n’est pas non plus le même niveau, Mia est une pure bassiste bien plus expérimentée que Fernanda et la technicité s’en ressent tout de suite. Le son perd son côté crayeux typé punk pour devenir un instrument typé metal à part entière.

Pour le chant, c’est très différent car une fois de plus, c’est incomparable. On ne peut pas mettre en équivalence la voix de Fernanda avec celle de Rocio, la Diva Satanique. Ce sont des techniques de chant qui ne se ressemblent pas. Autant Rocio est dans la tendance death hyper caverneuse que Fernanda était sauvage comme une tigresse avec plus de nuances dans la voix. Rocio possède un véritable coffre fort dans les tripes tant et si bien qu’on la confondrait facilement avec un barbu de type armoire à glace pesant dans les 120 kg. Son timbre vocal est totalement monstrueux et pourrait facilement empêcher tous les petits enfants de dormir pendant des années tant ils seraient terrifiés.

Sinon question spectacle il n’y a pas à dire, il y a vraiment de la présence sur scène et le set de Nervosa est particulièrement animé. Un drapeau blanc que Rocio agitera devant la scène va même surgir à un moment. Ne me demandez pas ce qu’il y avait d’inscrit dessus car je n’ai rien pu lire vu que j’étais broyé sur un retour juste aux pieds de Prika qui a eu la délicate attention de faire gaffe à ne pas me marcher dessus et je l’en remercie du fond du cœur. Puisque nous parlons de Prika qui est désormais la seule membre d’origine de Nervosa, je tiens à lui rendre un hommage tout particulier car outre ses qualités de guitariste, elle a su maintenir le groupe à bout de bras avant qu’il finisse aux soins palliatifs. C’est notamment grâce à son abnégation que Nervosa a pu tenir le coup pour repartir de plein fouet avec de nouvelles musiciennes qui ont fait que le combo a pu opérer un véritable virage en épingle en se propulsant dans un élan prometteur grâce à ce nouvel album « Perpetual Chaos » qui a vu le jour l’année dernière.

En tout cas bravo les Nervosa, vous êtes toujours aussi excellentes et attachantes, vous avez su résister aux tempêtes à l’intérieur de votre groupe en maintenant le cap contre vents et marrées. La preuve en est que vous nous avez livré un concert absolument énorme ce soir à Lyon au Rock’n Eat et je n’ai qu’une envie, c’est de vous revoir le plus tôt possible. Revenez vite ! Chez nous à Lyon vous êtes chez vous.

N’oubliez pas de suivre toute l’actualité musicale de Nervosa, le quatuor féminin le plus fulgurant de ces dernières années en suivant les liens officiels que je vous laisse ci-dessous.

Facebook : https://www.facebook.com/nervosa

Site Officiel : https://www.nervosaofficial.com/videos

RETROUVEZ TOUTE LA GALERIE PHOTOS OFFICIELLE DU CONCERT VIA LE LIEN CI-DESSOUS :

https://www.facebook.com/media/set/?set=a.4762258863902646&type=3

Feedback Music remercie chaleureusement Napalm Events en accord avec Sounds Like Hell Productions pour l’avoir convié à assister à ce plateau aussi éclectique qu’extrême. Merci également aux différents groupes qui ont animés avec énergie et puissance cette soirée et bien entendu merci au Rock’n Eat et à toute son équipe pour leur accueil dans leur salle.

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